Home » 10 films d’horreur japonais à regarder… toute l’année

Note : la disponibilité des films en version française ou sous-titres français varie selon les plateformes. Certains titres sont visibles sur YouTube ou Dailymotion, mais sans garantie qu’ils soient diffusés légalement.

Personnellement, je regarde des films d’horreur et des thrillers tout au long de l’année.
Halloween, ce n’est pas une fête que je célèbre. C’est juste une période où il y a plus de sorties de films et de séries du genre… donc j’en profite encore plus. Enfin, ces dernières années, je trouve que les nouvelles sorties sont plutôt ennuyeuses. Je reviens toujours aux classiques des années 90 ou 2000. Alors, plutôt que de vous préparer une liste spéciale pour le 31 octobre, j’ai décidé d’en faire une pour les jours d’après, parce qu’il n’y a aucune raison d’arrêter de se faire peur une fois Halloween passé.

Vous savez pourquoi le cinéma d’horreur japonais plaît autant ?
Parce qu’il ne mise pas sur le sang ni sur les cris. Sa peur est plus silencieuse, plus psychologique, souvent liée à la solitude ou à la rancune.
C’est cette approche qui en fait toute sa singularité.

Voici 10 films incontournables et/ou méconnus

1. Ringu de Hideo Nakata (1998)

Une cassette maudite, un appel téléphonique, sept jours avant la mort.
Ringu suit une journaliste qui tente de comprendre l’origine d’une série de décès mystérieux. Ce qu’elle découvre dépasse tout ce qu’elle imaginait.
Adapté du roman à succès de Koji Suzuki, le film s’inspire du premier tome d’une trilogie littéraire culte (Ring, Spiral et Loop), qui mêle horreur, science et malédiction.

Et si vous voulez aller plus loin dans l’histoire de Sadako, lire ces romans est une expérience aussi effrayante que le film lui-même.

2. Ju-on: The Grudge de Takashi Shimizu 2002)

Une maison marquée par une rancune éternelle. Chaque personne qui y entre devient victime à son tour.
Avec sa narration éclatée et son ambiance glaciale, Ju-on reste l’un des films les plus traumatisants du J-horror. Véritable symbole de la malédiction japonaise, il a donné naissance à une longue saga de suites et d’adaptations, dont la célèbre version américaine The Grudge (2004).

La série Ju-On: Origins est disponible sur netflix et elle est vraiment pas mal.

3. Audition de Takashi Miike (1999)

Un veuf organise une fausse audition pour rencontrer une femme.
Au début, tout semble innocent, presque romantique… jusqu’à ce que l’histoire bascule dans l’horreur la plus dérangeante.
Adapté du roman de Ryū Murakami, Audition parle de solitude, de manipulation et de folie.
Takashi Miike fait monter la tension lentement, jusqu’à un final choquant qu’on n’oublie jamais.

4. Kairo de Kiyoshi kurosawa (2001)

Quand Internet devient une porte vers le monde des morts.
Les personnages disparaissent les uns après les autres, avalés par le vide numérique.
Réalisé par Kiyoshi Kurosawa, Kairo (Pulse en anglais) est un film lent, mélancolique et profondément troublant.
Derrière ses fantômes, il parle surtout de solitude, d’isolement et de la peur de disparaître dans un monde trop connecté.
Sorti bien avant les réseaux sociaux, il avait déjà tout compris à ce vide qu’on ressent parfois en ligne.

5. Dark Water de Hideo Nakata (2002)

Une mère et sa fille emménagent dans un vieil immeuble où une fuite d’eau ne cesse de revenir.
Peu à peu, les bruits étranges, les taches d’humidité et un mystérieux seau rouge transforment leur quotidien en cauchemar.
Réalisé par Hideo Nakata et adapté d’une nouvelle de Koji Suzuki (l’auteur de Ring), Dark Water mélange peur et émotion avec une atmosphère lourde et mélancolique.

6. One Missed Call de Takashi Miike (2003)

Des appels téléphoniques annoncent la mort de ceux qui les reçoivent.
Chaque sonnerie devient une condamnation.
Réalisé par Takashi Miike, One Missed Call (Chakushin Ari) joue sur la peur liée à la technologie, à une époque où les téléphones portables commençaient tout juste à faire partie de nos vies.

7. Noroi: The Curse de Koji shiraishi (2005)

Un journaliste enquête sur une série d’événements étranges liés à une entité ancienne.
Tourné comme un faux documentaire, Noroi: The Curse brouille sans arrêt la frontière entre fiction et réalité.
Réalisé par Kōji Shiraishi, le film utilise le style du found footage bien avant que ce soit à la mode, ce qui rend chaque scène encore plus troublante et réaliste.

8. Tomie de Ataru Oikawa (1999)

Tomie est une beauté immortelle qui renaît encore et encore, semant le chaos partout où elle passe.
Adapté du manga culte de Junji Itō, le film parle d’obsession, de désir et de destruction.
Il existe plusieurs versions de Tomie, et chacune raconte la même malédiction à sa façon, comme une boucle sans fin qui ne cesse jamais de recommencer.

9. Lesson of the Evil de Takashi Miike (2012)

Un professeur charismatique, aimé de tous, cache en réalité un psychopathe froid et sans pitié.
Peu à peu, il transforme un lycée tranquille en véritable enfer.
Lesson of the Evil (La Leçon du mal), réalisé par Takashi Miike, est un thriller violent et dérangeant inspiré du roman de Yusuke Kishi.
Pas de fantômes ici, juste la folie humaine… et c’est peut-être encore pire.

10. It Comes de Tetsuya Nakashima (2018)

Un couple fait face à une entité invisible et maléfique qui s’en prend à leur entourage.
It Comes (Kuru) mélange horreur, exorcisme et drame avec une mise en scène vraiment impressionnante.
Le film est signé Tetsuya Nakashima, le réalisateur du très bon thriller Confessions, que je vous recommande aussi si vous aimez les histoires sombres et tordues.

Ce que pensent les Japonais

Selon plusieurs classements japonais récents publiés sur des sites comme Ranking.net, MyBest Japan et Filmaga, certains films reviennent régulièrement parmi les plus terrifiants de l’histoire du cinéma japonais.
Ces classements, souvent intitulés « classement des films d’horreur japonais les plus effrayants  » sont basés sur les votes des spectateurs japonais eux-mêmes.

Les cinq films qui reviennent le plus souvent en tête sont :

Ringu (1998)
Ju-on: The Grudge (2002)
Dark Water (2002)
One Missed Call (2003)
Zange: The Curse of the Tatami Room (2016) ( À noter qu’il ne fait pas encore partie de ma liste, car je ne l’ai pas encore regardé… mais ça ne saurait tarder)

Autrement dit, ce ne sont pas seulement des classiques pour le public étranger : les Japonais eux-mêmes les considèrent comme les films les plus effrayants jamais réalisés.

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